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Les petits pavés
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26 juin 2011

Gay Pride 2011. Un brin de gravité

La Gay Pride est devenue, fin juin, un classique de ce blog. Chaque année j'y retourne et chaque année des interrogations me troublent. Ne seraient-ils pas de plus en plus jeunes ? La récupération politique de ces rêves de bonheur et de ces troubles enfantins me troublent au plus haut point. Si on voit, en tête de cortège, le Président de la région Ile-de-France (il est vrai que cette région est très présente ici), j'ai évité de vous montrer le visage vieilli (politiquement vieilli) de Jack Lang et surtout, celui précocement figé, comme dans une gauche botox, de Mélanchon. D'autant que le mot d'ordre le plus visible concernait 2012. Quel curé de gauche voterait Mélanchon en 2012 ? Un curé pervers ? Narcissique ? Décidément, ce pays se barre en couilles.

Je ne sais témoigner de la ferveur fébrile de cette marche pacifique, paisible en fait, qu'en photos. Cette année j'ai eu du mal à cadrer, mettre au point. Dès que se présente un événement, le temps de cadrer génère des petits hommes dotés d'iphones ou de petits rectangles optiques. A un mètre de la cible, car aucun moyen de faire le point à distance. Ce qui fait que j'ai peu de photos pertinentes. Gloria Swanson empoignant James Mason au Boulevard du Crépuscule, je ne l'ai pas. Marylin sur son pèse-personne se disant "je ne suis personne, alors", je ne l'ai pas. Jane et Serge sur le Pont des Arts, se chuchotant "Baby, nous sommes vivants", je ne l'ai pas. Anna Karina offrant son merveilleux visage à Godard pour Vivre sa vie, je ne l'ai pas.

J'ai ces quelques images.

Et l'envie de vous les livrer en musique. Benjamin Biolay s'est inspiré du film dans lequel il fait le jeune amoureux tête à claques pour proposer un disque inspiré dudit film. Avec Biolay, on peut se demander. Par exemple, quelle force l'emporte, dans ce dernier disque, entre la délicatesse sensible et la distance ironique dans ce dernier opus.

Peu importe, je reviendrai sur ce très beau disque. Il me semblait qu'un titre pouvait parfaitement illustrer la Gay Pride.

 C'est magnifique, non ?

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Xenite, ce regard sur moi m'a troublé

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La Pride passée, la vie reprend ses droits, comme on dit.
De même les désirs et les fantasmes existent hors de la Fête. 

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Commentaires
M
Il serait plus cavalier de faire aboyer un chat que miauler un girafon, mais tout est dans tout et les deux images renvoient à une singularité et une différence qui sont les deux mots que j'associerais à la Gay Pride.<br /> Singularité, car dans le monde LGBT, on s'assume, soi, ce qu'on est, dans son intégrité.<br /> Mais différence aussi, car on respecte l'autre, on ne craint jamais l'altérité.<br /> Et Biolay dans tout ça ? Singularité et différence, là aussi, car le bonheur mon cul, certes, mais aussi (à la Jahoui) celui des autres.<br /> Comprend qui peut, ou comprend qui veut.<br /> Ici, c'est pas la forme, mais au fond, qui a dit qu'on irait tous au Paradis, qui retiendra la nuit ?<br /> Passe une bonne soirée Emma, que Le Christ qui sait tout soit avec toi. Bises pour la soirée.
E
J'écoute en ce moment même le dernier album de BB qui fredonne, comme si de rien n'était "Le bonheur, mon cul". Ce mec est sacrément inconstant. Et je le soupçonne également d'être un brin narcissique, comme tous les hommes de goût.<br /> <br /> J'ai beaucoup apprécié découvrir la dernière Marche des fiertés à travers ton regard. Tu a su mettre en lumière le caractère convivial de l'événement, ce qui n'est pas pour me déplaire. C'est même assez encourageant. Tu sais, ou pas, que j'ai été un peu traumatisée par ma première Gay Pride, celle de 1995, alors que je n'avais que onze ans. Avec dix-sept ans de plus au compteur, quelques concerts punk à mon actif et une bonne préparation psychologique, penses-tu que je pourrai affronter le bruit et la foule d'une prochaine édition ? Ou vaut-il mieux essayer de faire miauler un girafon ?<br /> <br /> Je retourne travailler le fond et la forme, sans oublier de laisser, pour toi, ici, quelques baisers de fin de journée.
M
J'espère qu'il y aura une année prochaine pour plein de choses, notamment la Marche des Fiertés, un peu plus légère en 2012 après la double annonce de l'instauration du mariage gay et de la légalisation de l'adoption par des couples de même sexe par le Président nouvellement élu.<br /> Tu es bien bonne avec Mélanpochtron, qui n'a qu'un souci, faire parler de lui, c'est pourquoi lorsqu'il participe à une manif ou un cortège, il passe deux fois, la première pour les caméras, la seconde pour les caméras. C'est un monomaniacamériste. Enfin, ce n'est pas pour dire du mal et puis au moins il était là, lui, plutôt deux fois qu'une d'ailleurs.<br /> Tu as remarqué ? Cette année encore, la Pride nous a amené le beau temps. Que fleurissent partout des arc-en-ciel aux couleurs de nos belles différences.
A
Difficultés de cadrer, soleil timide, cela n'a pas empêché de prendre quelques chouette photos, même à l'arrache entre deux essaims d'iphonistes collants et un camion-char surgissant à l'improviste. Les portraits me plaisent : jeu et énergie ; les couleurs aussi : ballons, paillettes, bulles donnent une impression de légèreté qui contrebalance les slogans en effet très politiques cette année. Mais ils ont raison : 2012 même pas peur !<br /> As-tu remarqué le don de presque-ubiquité de Mélanchon ? Il a ouvert la manifestation et quelque temps après est repassé une seconde fois avec le Front de gauche. <br /> <br /> En rentrant, j'ai attendu (dans ma banlieue chic du moment et un peu hors du temps) le bus avec un jeune curé, ou séminariste, en robe noire et cheveux coupés très courts. Il lisait sa bible dans l'abri-bus, à côté d'un couple d'ados se bécotant. Quelle capacité à ne mettre en retrait du monde séculier ! C'était une vision tellement en opposition avec l'après-midi de pulsations techno, de couleurs, de mélanges, de vie et de siècle, que c'en était totalement déroutant. J'ai même eu le mot "caricature" à l'esprit, quelques instants. Mais ce serait faire preuve de préjugés. Chacun son truc, même si je pense que la vie est ailleurs, plus proche du groupe de la Cathédrale Américaine de Paris dont tu as mis une photo. <br /> <br /> Tout ça pour dire que ce post, à l'image de cette manifestation qui revendique la vie à travers ses différences, était fort attendu !<br /> <br /> A l'année prochaine ?
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  • Le cinéma c'est comme la vie, mais c'est la vie 25 fois par seconde. On ne peut pas lutter contre le cinéma. Ça va trop vite, trop loin, même si le film est lent, il court, toi tu ne peux que rester assis et regarder.
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