Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les petits pavés
Les petits pavés
Derniers commentaires
Archives
Visiteurs
Depuis la création 244 844
28 juin 2009

Fièr(e)s : Gay Pride 2009, Paris - Photos

C'était ma première Gay Pride. Je n'aime plus trop manifester dans les rues. Mais il faisait beau, vraiment beau sur Paris et j'avais envie de faire des photos. En couleurs.
Avec la marche arc-en-ciel, je ne pouvais tomber mieux.

On m'a demandé ce qui m'avait le plus séduit. C'est difficile, je pourrais dire les filles sont belles, mais ça ne suffit pas. Je crois que ce mélange générationnel, sexuel, idéologique, ethnique, de couleurs, de tendances politiques... Les "petites pommes et les grandes tiges" (salut François, salut Charles), les trans et les naturel(le)s. Je me suis souvenu que dans un centre de rétention, la police française avait placé un transsexuel devenu femme dans le quartier des hommes. Je n'avais pas eu le temps d'écrire la-dessus, cette perversité administrative à vomir qui jouit de l'humiliation de l'autre. Voilà un point : parmi les milliers de personnes humaines qui ont marché devant moi, ou qui regardaient, aucune (pas une personne) ne m'a donné l'impression de jouir en humiliant quelqu'un.

L'esprit de tolérance était lumineux, comme le soleil, et sous mes coups de soleil (hallucinant : des vrais coups de soleil, bien rouges, sur le Boulevard du Montparnasse à Paris...), je crois que j'ai pris un bon coup, une bonne leçon de tolérance.

La gentillesse, aussi, une certaine prévenance, rare dans le métro. Et ces couples de toutes tendances sexuelles n'ont aucun regard particulier pour les couples autres.

La fantaisie, qui couvre de couleurs le gris pavé de Paris. La joie d'être ensemble. Le mouvement, le sentiment que le mouvement est là. Et le sentiment d'égalité : tous égaux devant nos fantasmes, camarade.

Pas envie d'en dire trop et puisque j'ai pris pas mal de photos, je vous en passe volontiers quelques unes (beaucoup, vont penser certains...). Et plus qu'un long discours, voici un auto-collant de mon syndicat préféré qui en dit beaucoup.

img081_2

Quand même. En arrivant à Montparnasse par la rue d'Odessa, j'ai regardé ces quatre ou cinq brésiliens musclés et tout en strass, qui ajustaient leurs instruments à percussions. Un ou deux avaient "Capoeira" tatoué sur le bras. Putain, quelle beauté, ces mecs.

Place aux images (j'utilise pour la 1ère fois une nouvelle technique, dites-moi si c'est bien -- sauf la mention "pied de page" qui gêne, on essaiera de faire mieux).

Uploaded on authorSTREAM by Michel_V | Upload your own presentation

Rendez-vous l'année prochaine.

Publicité
Commentaires
M
Tu sais, c'est une journée imprévue, improbable. Montparnasse est assez grise et peu à peu, c'est comme dans Jour de fête de Tati, de drôles de gens, inhabituels au village, investissent la place et le boulevard et accrochent le ciel aux buildings. Pendant quelques heures à parler à des inconnu(e)s ou à les photographier, c'est pareil, t'as l'impression que le monde est en train de changer, en train de devenir un peu moins con.<br /> Une des jeunes femmes qui figurent dans le diapo m'a offert des plumes bleues qu'elle portait entre ses seins. Deux jeunes types m'ont dit que j'étais vraiment super comme type et qu'il fallait que je publie leur photo, parce qu'ils sont vraiment trop beaux et que je vais me faire des couilles en or (depuis, je surveille icelles). Et puis, à un moment, c'est fini, les derniers véhicules sont ceux de la voierie et ça donne l'impression que la Ville, qui avait consenti à s'ouvrir (à la fantaisie, la solidarité, la recherche honnête de l'autre) se referme. Impression anxyogène de la ville qui se referme et du gris partout, comme après le départ des forains dans Jour de fête.<br /> La photo que je t'ai envoyée montrait que, malgré tout, il restait des traces au sol de ces moments échappés à l'ennui. Curieusement, elle a été éjectée du diaporama, cette photo.<br /> Bye Philippe, merci pour tes commentaires à l'amicale pertinence.
P
photo de fin un peu brutale , comme celle que tu m'a envoyée hier.<br /> Mais ton diaporama ( pas tres long en fait..) , m'a surtout donné envie de monter voir ( et photographier bien entendu )la gay pride 2010.Tu disais " a l'année prochaine " ?<br /> Chiche.<br /> Philippe
Les petits pavés
  • Le cinéma c'est comme la vie, mais c'est la vie 25 fois par seconde. On ne peut pas lutter contre le cinéma. Ça va trop vite, trop loin, même si le film est lent, il court, toi tu ne peux que rester assis et regarder.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Publicité