Fièr(e)s : Gay Pride 2009, Paris - Photos
C'était ma première Gay Pride. Je n'aime plus trop manifester dans les rues. Mais il faisait beau, vraiment beau sur Paris et j'avais envie de faire des photos. En couleurs.
Avec la marche arc-en-ciel, je ne pouvais tomber mieux.
On m'a demandé ce qui m'avait le plus séduit. C'est difficile, je pourrais dire les filles sont belles, mais ça ne suffit pas. Je crois que ce mélange générationnel, sexuel, idéologique, ethnique, de couleurs, de tendances politiques... Les "petites pommes et les grandes tiges" (salut François, salut Charles), les trans et les naturel(le)s. Je me suis souvenu que dans un centre de rétention, la police française avait placé un transsexuel devenu femme dans le quartier des hommes. Je n'avais pas eu le temps d'écrire la-dessus, cette perversité administrative à vomir qui jouit de l'humiliation de l'autre. Voilà un point : parmi les milliers de personnes humaines qui ont marché devant moi, ou qui regardaient, aucune (pas une personne) ne m'a donné l'impression de jouir en humiliant quelqu'un.
L'esprit de tolérance était lumineux, comme le soleil, et sous mes coups de soleil (hallucinant : des vrais coups de soleil, bien rouges, sur le Boulevard du Montparnasse à Paris...), je crois que j'ai pris un bon coup, une bonne leçon de tolérance.
La gentillesse, aussi, une certaine prévenance, rare dans le métro. Et ces couples de toutes tendances sexuelles n'ont aucun regard particulier pour les couples autres.
La fantaisie, qui couvre de couleurs le gris pavé de Paris. La joie d'être ensemble. Le mouvement, le sentiment que le mouvement est là. Et le sentiment d'égalité : tous égaux devant nos fantasmes, camarade.
Pas envie d'en dire trop et puisque j'ai pris pas mal de photos, je vous en passe volontiers quelques unes (beaucoup, vont penser certains...). Et plus qu'un long discours, voici un auto-collant de mon syndicat préféré qui en dit beaucoup.
Quand même. En arrivant à Montparnasse par la rue d'Odessa, j'ai regardé ces quatre ou cinq brésiliens musclés et tout en strass, qui ajustaient leurs instruments à percussions. Un ou deux avaient "Capoeira" tatoué sur le bras. Putain, quelle beauté, ces mecs.
Place aux images (j'utilise pour la 1ère fois une nouvelle technique, dites-moi si c'est bien -- sauf la mention "pied de page" qui gêne, on essaiera de faire mieux).
Uploaded on authorSTREAM by Michel_V | Upload your own presentation
Rendez-vous l'année prochaine.