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Les petits pavés
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19 janvier 2009

Histoire d'O - "La liberté viendra d'une chose noire"

Le rock, celui qui couvrait le bruit des bombes en 1969 sans en dissimuler l'horreur, salue Monsieur Barack Hussein Obama et lui souhaite pertinence, courage politique et nerfs d'acier.

"La liberté viendra d'une chose noire" écrivait Eldridge Cleaver, qui oscillait entre la non-violence du Pasteur King et la légitime violence (qui flirte avec la Légitime défense) du Black Panthers Party.

Elle viendra, peut-être.

Pour parler de manière personnelle, je salue en Barack Obama l'avènement d'une alternative à une politique de droite (dont notre ami S... fut le vassal) vacharde et revancharde qui, au nom d'intérêts égoïstes a plongé le monde dans l'insécurité en prétendant, couilles en avant (pauvres choses), briser le terrorisme, mais qui fut brisé par lui. Une politique de droite dont Nicolas S... fut le promoteur en France qui prétendait nourrir le bonheur individuel de la négation du collectif et qui a plongé l'Amérique, puis le monde dans l'incertitude du lendemain et la seule certitude que ce sera plus dur pour mes enrfants que pour moi. Une droite qui a nié, après les thèses évolutionnistes, le danger final pour la planète, qui a parié que le bras de fer entre réchauffement de la planète et scientisme libéral verrait toujours la victoire de l'homo libéral.

Fini W, casse-toi dans ton ranch texan prier le dieu qui ne peut plus rien pour toi.

Je n'attends pas de Barack Obama qu'il sauve le monde, ni même l'Amérique, je n'attends rien. Mais s'il pouvait être à l'écoute du Monde. S'il pouvait adopter la réalité comme principe, plutôt que la croyance en un sauveur qui en a bien marre de nous. S'il pouvait dire : voilà, le prédecesseur était un moins que rien et moi je ne suis pas un magicien, je ne peux pas tout. S'il pouvait s'appuyer sur la volonté de s'en sortir de millions de femmes et d'hommes qui ne pensent pas gagner en écrasant l'autre. S'il pouvait faire appel à ces molécules en nous qui ne demandent qu'à prospérer sans faire chier les voisins. S'il pouvait prendre  l'espoir dans ses mains, le baigner de ses pleurs et le dresser en disant "C'est notre enfant et nous le ferons grandir". Alors, les cérémonies de demain, où beaucoup de paroles, de regards et de bons sentiments vont se déverser sur le monde, sur les affamés du sud, sur les réfugiés qui n'en peuvent plus de chercher un refuge, sur le visage étrange de cette enfant morte d'une haine qui lui était étrangère montrée dans Libération il y a peu (oui, il n'y a pas d'étrangers sur cette Terre, seule la haine est étrange), si etc..., alors je pourrais dire oui, puisque nous pouvons le faire, puisque vous l'avez dit, répété et promis, faisons-le.

PS : Je sais que, politiquement, aux USA, ce n'est pas possible, mais comme Mitterand-Badinter en 1981, comme Salvador Allende en 1971, ne pourrais-tu faire qu'on ne tue plus dans ton pays au nom du peuple ? Merci.

Tiens, je suis passé du vouvoiement au tutoiement.

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  • Le cinéma c'est comme la vie, mais c'est la vie 25 fois par seconde. On ne peut pas lutter contre le cinéma. Ça va trop vite, trop loin, même si le film est lent, il court, toi tu ne peux que rester assis et regarder.
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