L'Île aux fleurs, pour fêter le 200ème billet de ce blog
(verion modifiée le même jour à 23h55)
Pour le post n°200, je vous emmène sur l'Île aux fleurs. C'et une île magique, qui flotte sur l'océan du cinéma intelligent, formellement drôle (même si la réalité représentée dans ce film n'est pas d'un comique évident ; quoiqu'on y voit pas Alain Delon, qui fut acteur chez Melville (Le samouraï, Le cercle rouge), chez Visconti (Rocco et ses frères, Le guépard), chez Blier (Notre Histoire), chez Clément (Plein soleil), chez Losey (Mr Klein), chez Godard (Nouvelle vague) en Jules Cesar lifté), concerné, solidaire, politique, pas chiant du tout, court 12/13 mn - et déjà culte... En fait, c'est l'histoire d'une tomate, ou d'un salarié agricole japonais, ou d'un cochon bien gras, ou d'une femme qui acquiert un parfum pour sentir meilleur... Ou encore c'est la mondialisation des rapports humano-industrialo-financiers concentrés en quelques minutes d'un cinéma rare qui tente -mission impossible ? - de nous ramener à l'humain, au vivant, au sensible.
C'est aussi un détour brillant dans un univers absurde : le nôtre.
Ilha das Flores (Île aux fleurs)
Brésil, 1989
De Jorge Furtado
Scénario : Jorge Furtado
Avec Júlia Barth, Paulo José, Ciça Reckziegel
Durée : 12 min
Dégustez :
"Les courts métrages accusant une longévité aussi insolente que celle de L’Île aux Fleurs se comptent sur les doigts de quelques mains. Sinon moins. D’autant plus rares sont en outre ceux qui, au-delà de leur succincte efficacité, auront autant alimenté les plumes que le pamphlet filmique de Jorge Furtado. Culte, donc. Mais que reste-t-il à en dire?"
Ceux qui souhaiteraient aller plus loin dans l'analyse seraient bien inspirés de suivre le lien suivant :
FilmDeCulte
Ce film m'a été conseillé par une personne que je remercie vraiment. Je ne m'attendais pas à une telle découverte. Ce qui est intéressant, c'est que cette personne avait découvert le film par une amie, qui elle même... Si vous aimez, faites suivre. Merci à vous.