Barbara et Au revoir

C'est comme ça. On se dit,c'est la fin de l'année scolaire, de travail, c'est demain les vacances, il faut prendre congé de ce blog. Vacances ? Bien, indispensable, même. Congé de ce blog ? Ben oui, je pars au coeur du désert, chez les indiens d'Amazonie, en Australie chez les aborigènes, en Bretagne ? Oui, mais pas d'internet pendant 3 semaines.

Alors, on écoute Brad Meldhau. Et au détour de Télérama, on se rend compte que sur France 5, passe un concert de Barbara, en 1981, à Pantin. Alors, salut Brad, Barbara, tu comprends ? T'es jeune, t'es vivant, t'as un talent fou, salut.

Barbara. Au piano, au micro, la voix,la beauté (particulière) la sensibilité, musiques merveilleuses, textes sublimes, voix constamment au bord de la rupture, l'émotion, l'émotion. Alors on se dit dans sa tête, Barb, chante Pierre, STP. Et elle chante Pierre, cette chanson de la pluie et du beau temps, de l'amour et de l'amort.
Puis c'est fini, puis elle revient. Nantes. Comment retenir ses larmes ? Elle essuie l'émotion trop vive en chantant Mes hommes, gentiment sexy. Puis ce qu'on attend : Göttingen.
Après, la magie opère. D'habitude, le public tape dans ses mains et en réclame une autre jusqu'à ce que la star en fasse une autre. Avec Barbara, c'est différent. Même le public est intelligen,t. Alors le public chante une une chanson de Barbara, et la diva revient gentiment chanter la Petite Cantate. Jusqu'à Dis, quand reviendras-tu, chanté par le public, repris (en intégrale) par la belle dame en noir. Quand Barbara revient offrir des roses rouges au public (elle vient de chanter cette ode à l'espoir levé par la victoire de Mitterand, on est en 1981) on croit à cette générosité, à cette gentillesse, à cette simplicité complice, qui vont si bien avec un talent exceptionnel. Elle revient, elle revient, elle revient, elle aime ça, elle aime ce public (ma plus belle histoire d'amour, c'est vous) qui l'aime tant en retour.
Et nous, on ose à peine y croire. Ca a existé ce mélange de talent exceptionnel et de générosité. Ben oui, faut croire. Barbara.

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Ce blog s'interrompt 3 semaines, pour cause de vacances (méritées) loin de toute connexion. Merci à tou(te)s ceux (celles) qui me font le plaisir et l'honneur de me visiter. Un merci particulier à celles et ceux qui laissent ici une trace de leur passage, sous forme de comm. Bienvenue aux nouveaux (nouvelles) et aux fidèles. J'ai pris un plaisir considérable à m'exprimer ici, en toute liberté et j'ai pris un plaisir que je ne soupçonnais pas en démarrant ce truc, à vous recevoir. A bientôt.

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