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Les petits pavés
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16 janvier 2008

France, terre de contrastes. Un témoignage de plus. Quand pourra-t'on se reposer dans cette Terre d'Asile ?

Quelques nouvelles de notre beau pays où il fait si bon vivre. J'ai reçu ce message. Comme on m'a demandé de parler de M. MOUMEGNI DESSOM, je le fais sans délai, mais sans plaisir, car je trouve le sens de l'humour de la préfecture du Val-de-Marne sans intérêt.

Bonjour je travaille au sein de la CIMADE et assure la coordination du mouvement des amoureux au ban public (http://amoureuxauban.net). Je souhaite pouvoir entrer en contact avec les militants de RESF Val-de-Marne qui ont soutenu Monsieur Basile MOUMEGNI DESSOM, un conjoint de français qui a fait l'objet d'une OQTF après le décès de sa femme française.

D'après un article de presse que j'ai consulté, cette situation aurait notamment été suivie par Pablo Krasnopolsky.

Merci

Ci dessous, le communiqué de presse de RESF dans cette affaire :

LogoRESF2L'inhumanité des législations anti-immigrés et des pratiques préfectorales semble sans limite. Comment qualifier le comportement de la sous-préfecture de Nogent-sur-Marne (94) qui refuse de renouveler le titre de séjour de Monsieur Basile MOUMEGNI DESSOM et lui notifie une obligation à quitter le territoire… parce que son épouse vient de décéder ?

La vie commune de Basile, ressortissant camerounais de Champigny-sur-Marne, et de sa femme Madeleine durait depuis 2003. Le couple s'est marié le 7 février 2004. Basile était porteur d'un titre de séjour « vie privée et familiale » en qualité de conjoint de française.

Mais, atteinte d'un cancer, Madeleine décède le 22 août 2007. Une semaine après les obsèques, ce jeune veuf se rend à la sous-préfecture de Nogent-sur-Marne, comme il se doit chaque année pour procéder dans les temps au renouvellement de son titre de séjour. Parmi les pièces à présenter, Basile montre le livret de famille où figure désormais la mention du décès de son épouse. Cet homme encore marqué par la douleur s'entend alors dire au guichet : « Votre renouvellement ne sera pas possible ».

Et cela ne traîne pas ! Le 21 septembre, il reçoit par courrier recommandé la lettre de la préfecture de Nogent-sur-Marne, datée du 7 septembre, lui notifiant l'annulation de son titre de séjour, le refus de renouvellement et « une obligation à quitter le territoire dans un délai d'un mois ». Cette décision inhumaine est froidement assumée : « Considérant que Madame…épouse de l'intéressé, est décédée le 22 août 2007 ; qu'en conséquence l'intéressé ne peut démontrer que la communauté de vie entre son épouse et lui-même demeure, il ne peut donc se prévaloir des dispositions de l'article L313-11 alinéa 4 ».

A Champigny-sur-Marne, les témoignages de solidarité affluent de la part des voisins, des habitants de la rue, du médecin cancérologue, de l'employeur de Basile, de la fille aînée de Madeleine… Mais rien ne semble ébranler une administration qui se borne à remplir ce que MM Sarkozy et Hortefeux réclament : du chiffre pour les expulsions. Basile n'est qu'une victime de plus des politiques qui, comme la loi Hortefeux récemment adoptée en procédure d'urgence, réduisent l'immigré à sa fonction économique et foulent au pied les valeurs humanistes que nous sommes chargés, en tant que parents ou enseignants, de transmettre à nos enfants.

à l'appui de ce témoignage évidemment douteux puisque venant d'une militante et d'une organisation d'enseignants et de parents dont le but est manifestement de saper les bases de notre si jolie république, j'ajoute une info forcément sérieuse, puisqu'issue de LCI, groupe TF1, qui ajoute un peu d'objectivité sur cette affaire sombre.

Logo_LCI

Mercredi 16 janvier 2008

Privé de titre de séjour à la
mort de sa femme
Des sans papiers font la queue au commissariat du XIVe en vue d'être régularisés. Juillet 2006. TF1/LCI
Crédit Photo : TF1/LCI

Des sans papiers font la queue au commissariat du XIVe en vue d'être régularisés. Juillet 2006.

Selon RESF, un Camerounais, marié à une Française et disposant de ce fait d'un titre de séjour, s'est vu refuser son renouvellement à la mort de sa femme.

- le 29/10/2007 - 19h33

Le 22 août, l'épouse de Basile Moumegni Dessom succombait à un cancer, après trois ans de mariage. Huit jours plus tard, ce ressortissant camerounais de Champigny-sur-Marne se rendait à la sous-préfecture de Nogent-sur-Marne pour demander le renouvellement de son titre de séjour "vie privée et familiale". Un titre qu'il détenait du fait de son mariage avec une Française, mais dont il devait logiquement demander le renouvellement deux mois avant son expiration. Mais selon son avocate, Me Dominique Monget-Sarrail, une mauvaise surprise attendait le mari endeuillé : il apprenait de l'administration que son titre ne serait pas renouvelé.

L'histoire de Basile Moumegni Dessom a été révélée par le Réseau Education sans frontières. A la section du Val-de-Marne de RESF, on s'indigne : "On lui dit alors que son épouse étant décédée, le renouvellement ne sera pas possible".

"Aucun doute sur le fait qu'ils vivaient ensemble"

Me Monget-Sarrail, qui a déposé un recours devant le tribunal administratif de Melun, détaille pour sa part : dans le courrier notifiant à Basile Moumegni Dessom son refus de renouvellement, l'annulation de son titre de séjour et une obligation de quitter le territoire dans un délai d'un mois, la préfecture précise que sa femme étant "décédée le 22 août 2007 (...) l'intéressé ne peut démontrer que la communauté de vie entre son épouse et lui demeure" et "ne peut donc se prévaloir" des dispositions relatives au séjour "vie privée et familiale".

Employé dans une société de sécurité et de gardiennage, Moumegni Dessom, 38 ans, arrivé en France en octobre 2002, s'était marié en février 2004 avec la femme avec qui il vivait depuis 2003. Son épouse est décédée à l'âge de 62 ans. La préfecture n'avait "aucun doute sur le fait qu'ils vivaient ensemble" malgré leur différence d'âge, a dit l'avocate, sinon elle "aurait empêché la délivrance d'un titre de séjour dès le départ".


Pour rester dans la presse pourrie donc non gauchiste donc objective, un papier de 20 mn, journal gratuit, uniquement financé par la publicité et les ventes d'armes.

Il perd sa femme, donc ses papiers

« C'est une deuxième peine », lâche Basile Moumegni Dessom. Un mois tout juste après avoir perdu sa femme, décédée d'un cancer, ce Camerounais de 38 ans s'est retrouvé subitement en situation illégale. En France depuis 2002 et titulaire depuis son mariage en 2004 d'un titre de séjour « vie privée et familiale » renouvelable chaque année, Basile s'est vu notifier par la préfecture du Val-de-Marne, le 21 septembre, « une obligation à quitter le territoire français ». Motif : il « ne peut démontrer que la communauté de vie entre son épouse et lui-même demeure » (sic). Il a immédiatement fait appel de cette décision, pour prouver que toute sa vie est en France. « Je suis très attaché à ma belle-famille, je travaille, je n'ai jamais fait de conneries... », soupire-t-il, abasourdi, et inquiet de la réaction de son employeur.

Le Réseau éducation sans frontières souligne que pour lutter contre le mariage blanc, la loi permet à l'administration de retirer un titre de séjour obtenu au nom du rapprochement familial si le couple est séparé. « Mais là, c'est une application mécanique de la loi qui nie la douleur de Basile. On n'a jamais vu une telle violence assumée », constate Pablo Krasnopolsky, un militant. Au cours de l'audience, qui doit se tenir dans les trois mois, Basile recevra l'appui des enfants de sa défunte épouse, avec qui il conserve des liens, de ses voisins de Champigny-sur-Marne qui ont lancé une pétition pour qu'il reste en France, et de tous ceux qui ont été témoins de son soutien à sa femme au cours de ses trois ans de maladie.

Sophie Caillat - ©2007 20 minutes


Je vis dans un pays et c'est aussi le vôtre...


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Commentaires
J
Merci pour lui Michel.<br /> Jo
Les petits pavés
  • Le cinéma c'est comme la vie, mais c'est la vie 25 fois par seconde. On ne peut pas lutter contre le cinéma. Ça va trop vite, trop loin, même si le film est lent, il court, toi tu ne peux que rester assis et regarder.
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