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Les petits pavés
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30 septembre 2007

OK Corral

Gunfight at the OK coral

Aff_OK_Coral0Film de John Sturges (1957)
Musique de Dimitri Tiomkin (aussi auteur de la musique de Alamo, Géant, Le crime était presque parfait, Rio Bravo, Le vent de la plaine etc. etc.)
avec Burt Lancaster, Kirk Douglas, Rhonda Fleming et des gens comme John Ireland, Dennis Hopper etc
Vistavision, couleur par Technicolor.

On a souvent comparé OK Coral à My darling Clementine de John Ford avec Henry Fonda en Wyatt Hearp et Victor Mature en Doc Holliday. On ne comparera pas ici Sturges à Ford, même si le premier est un grand cinéaste (cf Un homme est passé, La grande évasion ou Le dernier train de Gun Hill et autres). Ford occupe évidemment un espace cinématographique d'une autre ampleur, mais ce n'est pas le sujet.

OK Coral est une sorte de film matriciel de ces westerns des années 50 réalisés avec talent par des cinéastes (je pense à Allan Dwan, Robert Aldrich -- le plus sombre -- ou Henry Hattaway) qui n'avaient peut-être pas le génie de leurs aînés (Ford, Hawks, Curtiz, Walsch), mais ont su maintenir à niveau un genre, le western, difficile et trop souvent abordé sous l'angle de la facilité et du poncif.

Une scène me frappe. Burt Lancaster (Wyatt Hearp) revient d'une longue chevauchée, il soulève son chapeau et ses cheveux, de sueur et de poussières collés, sont plaqués sur son crâne, de manière non esthétique. Plus tard, on découvrira un Wyatt Earp mal coiffé, alors que Burt a toujours soigné sa coiffure, comme son apparence de séducteur. Vera Cruz, Les tueurs, Tant qu'il y aura des hommes, Trapèze et Le guépard, entre autres, le montreront soucieux de son apparence. Dans OK Coral, le mec séduisant est Kirk Douglas, ex-dentiste alcoolo et joueur et, par bonheur, fine gâchette et homme d'honneur. Douglas, bien supérieur à Mature dans le rôle de Doc Holliday, incapable d'ambiguïté, trop enrobé dans sa musculature olympique pour incarner son personnage d'alcoolo tubard flambeur et suicidaire.

Dans OK Corral, la faiblesse de distribution tient plutôt à Lancaster. Le rôle de Wyatt Earp revenait évidemment à Gary Cooper. L'ambigüité de Gary, son allure sombre, sa taille haute et son regard bleu acier sous des airs désemparés (High noon) auraient fait merveille ici.

Je critique, mais j'adore jusqu'à le voix ridicule de Frankie Laine sur la musique solide de Tiomkin, j'adore ce film moyen mais totalement culte.

Mes parents m'ont emmené, la première fois, au Star, voir Règlement de compte à OK coral. je ne m'en suis jamais vraiment remis.


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  • Le cinéma c'est comme la vie, mais c'est la vie 25 fois par seconde. On ne peut pas lutter contre le cinéma. Ça va trop vite, trop loin, même si le film est lent, il court, toi tu ne peux que rester assis et regarder.
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