20 avril 2007
Jean-Pierre Cassel, la fin de la classe
C'est avec une immense tristesse que j'apprends le dernier saut de l'ange de Jean-Pierre Cassel.
Cet immense acteur, danseur, danseur de claquettes, chanteur, cette élégance raffinée, cette classe des modestes, cet artiste complet, révélé paraît-il par Gene Kelly, qui savait tout faire devant une caméra, sur une scène, devant un micro, me manque.
Comédien ayant le don de la légéreté, il avait prêté sa grâce à Renoir (Le caporal épinglé), Clément (Paris brûle-t'il ?), Deville (Le mouton enragé), Melville (le bouleversant résistant dilettante de L'armée des ombres), Chabrol (La cérémonie) et puis Bunuel, Losey.
Chapeau. Une révérence pour le Monsieur.
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