Petit hommage à Saparmourad Niazov
Ainsi, après Pinochet, un nouveau dictateur sanglant disparait. On est vraiment triste de perdre un des derniers monuments exposés au musée du stalinisme.
Si le personnage n'avait pas été aussi sinistre, il aurait été rigolo. C'est à ma connaissance le seul président à vie (depuis 1999, vive le septennat) qui a fait rebaptiser les mois de l'année de son nom, du nom de sa mère ou d'un de ses immortels ouvrages littéraires. Plus fort que le Petit Livre Rouge, son best-seller (au nom imprononçable) devait être connu intimement par les fonctionnaires turkmènes, fonctionnaires, qui subissaient annuellement un quizz sur le livre, et il valait mieux qu'ils donnent la bonne réponse.
Les journalistes morts en prison, c'est moins drôle.
On est triste pour Martin Bouygues qui aimait bien se faire des couilles en or en satisfaisant les délires architecturaux du Grand Dingo (TF1 révélera tout sur ce point de détail, c'est certain).
Prions pour Fidel qui ne va pas bien et pour Saddam, condamné à mort, le pauvre (ce que, en tant qu'humaniste je réprouve totalement). Kim Jong-il est-il bien vacciné contre la grippe ? Et Sarko... Non, là je déconne. Sarkrotte n'est pas un dictateur. Enfin... Pas encore...