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Les petits pavés
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23 mars 2011

Si vous passez rue de l'Abbaye Rue Saint-Benoît, rue Visconti, près de la Seine

elizabeth_taylorPas très inspiré en ce moment, pour bloguer, que ce soit par ma vie privée, très privée, par les résultats des élect(ions cantonales (quand même, ces cons qui votent FN, j'ai envie de leur faire écouter Ils ont voté de et par Léo Ferré, ça leur ferait peut-être du bien). Quand à la nature et à la science qui meurtrissent le Japon, que voulez-vous que j'en dise, et des contradictions de la politique française en Lybie, franchement, de quel droit j'ajouterais à la bétise des officiels ?

En parlant de Léo Ferré (voir plus haut pour ceux qui ne suivent pas), j'ai bien envie de le convoquer ici. Je veux dire de l'inviter avec gratitude, fraternité et tendresse ici, chez lui, afin de continuer ce que j'ai initié hier, sans savoir que j'initiais quoi que ce soit, avec le fabuleux story teller Springsteen, un des hommes les plus généreux du show biz. Le concept serait de vous présenter chaque soir de cette semaine (en prolongeant de temps en temps ?) des chanteurs ou chanteuses, auteurs, compositeurs, musiciens-poètes qui me font du bien quand je ne le suis pas, bien. Ces personnes qu'on ne connait que par le concert, la radio, le disque nous sont, après un moment partagé avec eux, des familiers, des inconnus plus intimes que bien des intimes. J'ai pleuré sur Bashung ou Dylan, j'ai aimé sur Gainsbourg.
Un de ceux qui m'ont fait tremblé d'émotion ou d'exaltation, selon les moments, selon ses titres ou périodes, un de ceux qui ont le plus exploré les diverses dimensions de la poésie, de la musique, de la révolte, du sentiment, c'est Léo. Un concert de Léo en 1969, à la Mutualité, c'était une façon de refaire 68, on aurait bien cassé quelques bas du front en sortant, mais pendant, c'était l'incroyable partage de l'amour, de l'énergie, c'était le baiser libertaire à la vie.

leo_ferre_reference

Je vous propose deux titres très différents. Ferré est quelqu'un qui a vraiment beaucoup expérimenté, tournant avec un groupe de rock, s'accompagnant d'un piano ou dirigeanrt un orchestre symphonique. Il a osé aussi, pour maintenir le prix des places à un niveau acceptable, chanter accompagné par une bande enregistrée. Il a fait, au Théâtre des Champs Elysées, une caricature de son tube un peu trop voyant, peut-être, Avec le temps. Qui d'autre aurait eu les couilles ? Il savait se moquer de son propre tragique. Ce mec me manque, vous ne pouvez pas savoir, car plus personne ne peut oser aujourd'hui ce geste ample de mépris pour le bizness et de tendresse pour les paumés, les amoureux et les enfants. j'écris ceci avec les larmes aux yeux et j'e... profondément ceux qui trouveraient ça ridicule ou pas assez mâle.

Le premier titre est un classique inusable qui nous promène dans ce quartier de Saint-Germain des Prés que j'aime tant, malgré ses blessures. Cette version est extraite de l'album Léo Ferré Bobino 1969, avec l'inépuisable Paul Castagnier au piano, qui jazze comme il peut.

Le second est une chanson d'amour qui me bouleverse totalement, un peu sexe peut-être, avec une de ces musiques toute en lignes longues sensuelles, tout en liens enrubannés qui ont marqué ses années 70 et mes années en général. C'EST GENIAL !

De Léo, il faudrait vous proposer presque tout. Si on trouve parfois une certaine complaisance chez lui, il faut quand même bien chercher.

Pour les jouisseurs, un dernier titre, qui me remue toujours. Fin du concert de 69 (public un peu bruyant au début, mais c'est le découpage mp3). Tout ce que je vous souhaite. Vraiment.

 

Et Elisabeth Taylor qui est morte. Bon Dieu ! Pourquoi pas Marylin Monroe pendant qu'on y est ? On ne respecte plus rien, à commencer par nos mythes les plus fondateurs.

Demain, Alain Bashung ?

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Commentaires
C
Et moi, si tu veux bien, oui je suis furieux, j'ajouterai mon dernier post... C'est long comme commentaire<br /> <br /> A propos, Michel, amitiés...<br /> <br /> <br /> KEMPER LAVILLIERS : <br /> C'est une chanson qui nous ressemble. (air connu). <br /> <br /> Reste à enfermer les derniers résistants dans le zoo, à leur jeter en pâture ce qu'ils aiment et à faire payer l'entrée.<br /> J'examine les événements par dessus (au-dessus de) la mêlée prenant le parti de celui qu'on écrase ou - à défaut, s'il ne réagit pas - le parti d'en rire...<br /> A faire causer les plus doués dans le poste, à publier leur littérature (quel talent !) pour peupler la toile de fond imaginaire du cheptel.<br /> Quand tout baigne et que rien ne tire à conséquence, ils disent que c'est une "opinion".<br /> Sans jamais m'en laisser conter ou compter...<br /> Quand ça s'aggrave on me regarde avec une indulgence déjà agacée - soupesant encore (on ne sait jamais...) la rentabilité possible qui désamorcerait mes propos - et je passe (vite une étiquette !) pour un "artiste incompris" parce que je n'ai rien vendu, disent-ils...<br /> L'esprit utopique en voie d'extinction est actuellement parfaitement maîtrisé, il peut donc être contingenté, voire rentabilisé...<br /> Va-t-en leur faire croire que je n'ai absolument rien à vendre...<br /> Ne pas négliger non plus les ascenseurs parallèles. Quitte à tolérer les expressions contestataires, autant faire occuper le terrain par des gens issus de nos rangs... Ou même de leurs rangs : pour ce que ça change... Et les fistons suivront... : C'est extra...<br /> Et quand on s'engage vraiment dans la merde, je sens qu'on commence à me haïr et je deviens le "traître".<br /> Ils causeront à leur place, limiteront les exigences au raisonnable ou les feront basculer dans l'inaccessible, créant ainsi des modèles magnifiques et exceptionnels parfaitement innoffensifs sur le terrain mais rentables pour le marché.<br /> Quand tout s'enclenche, alors je (c'est-à-dire les gens de mon espèce : je vous ferais bien une liste, mais ils sont presque tous anonymes... et pour cause) suis un des premiers que l'on colle au mur.<br /> <br /> <br /> En attendant<br /> quoi donc ?<br /> voici comment <br /> on traite<br /> ou se laissent traiter<br /> les chanteurs alternatifs<br /> conséquents<br /> <br /> hahahah ..il ai deja arriver ..belle meme tres belle piece hors commerce... <br /> en effet rarissime affiche, moi ai les billets (il me semble) de plus non utilisés....., superbe sylvie <br /> sa c est beau ....plus sa dates mieux c est..hey hey <br /> ah cette Rue Barbare..., jamais vu ce magazine, bravo, superbe, sylvie<br /> excelent didier tres bellle photo...de plus encadré..que du beau...<br /> didier sa y ai j ai les mag...biennnnn !!!<br /> je dis juste bravo, merci de mettre en ligne pour moi voir car en fait aurai jamais rien vu, sylvie<br /> Bonjour Didier, article très interessant, merci on a pu lire, cool, sylvie <br /> il faut absolument les protéger du temps ces magazines, superbe, sylvie <br /> excelent didier tres bellle photo...de plus encadré..en effet très joli cadre et très jolie photo, j'aime les cadres sobres par trop les bois, sylvie <br /> Ce site est fabuleux, une mine d'or pour les initiés et ceux qui le sont moins...<br /> Ce n'est pas l'apologie du fanatisme, peut-être l'aboutissement d'un rêve, en tous cas la concrétisation d'une passion pour un être à part et attachant. <br /> Bravo ...
A
j'ajouterai : il n'y a plus rien<br /> <br /> Et ce rien, on vous le laisse!<br /> Foutez-vous en jusque-là, si vous pouvez,<br /> Nous, on peut pas.<br /> Un jour, dans dix mille ans,<br /> Quand vous ne serez plus là,<br /> Nous aurons TOUT<br /> Rien de vous<br /> Tout de nous<br /> Nous aurons eu le temps d'inventer la Vie, la Beauté, la Jeunesse,<br /> Les larmes qui brilleront comme des émeraudes dans les yeux des filles,<br /> Le sourire des bêtes enfin détraquées,<br /> La priorité à Gauche, permettez!<br /> <br /> Nous ne mourrons plus de rien<br /> Nous vivrons de tout<br /> <br /> Et les microbes de la connerie que nous n'aurez pas manqué de nous léguer, montant<br /> De vos fumures<br /> De vos livres engrangés dans vos silothèques<br /> De vos documents publics<br /> De vos règlements d'administration pénitentiaire<br /> De vos décrets<br /> De vos prières, même,<br /> Tous ces microbes...<br /> Soyez tranquilles,<br /> Nous aurons déjà des machines pour les révoquer<br /> <br /> NOUS AURONS TOUT<br /> <br /> Dans dix mille ans.
Les petits pavés
  • Le cinéma c'est comme la vie, mais c'est la vie 25 fois par seconde. On ne peut pas lutter contre le cinéma. Ça va trop vite, trop loin, même si le film est lent, il court, toi tu ne peux que rester assis et regarder.
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