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Les petits pavés
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10 juillet 2010

Joe Pass, avec André Previn et Ray Brown

Accords et cordes, #1.

C'est les vacances et le temps s'est mis au chaud. Il n'y aura pas de Copier-coller(s) du vendredi, je me prépare à partir en vacances et à d'autres choses aussi. Comme je ne veux pas vous laisser tout seuls (pôvres lecteurs assidus), je prépare, loin de tout best of, une réédition d'une quinzaine de chroniques que j'aime bien. Je cherche un titre générique pour cette entreprise nettement narcissique.

Mais nous n'en sommes pas là.

After_hoursPar facilité, et parce que ce site a toujours fait ménage très bon avec la musique, je lance une courte série genre "un titre par jour", sur le thème du jazz, de la guitare et des rencontres. Donc, un guitariste (parmi ceux qui m'ont marqué), dans un standard, interprété avec un ou plusieurs collègues talentueux. 

Ce dimanche, début de série avec Joe Pass. Cet extrémiste de la virtuosité est parfois presque abstrait (cf ses magnifiques albums solo Virtuoso). Le voici en compagnie de deux autres pointures André Previn, un des "agents doubles" chers à ce cher Pierre Bouteiller, c'est à dire ces musiciens complets aussi à l'aise dans la couleur jazz que dans la facture classique et Ray Brown, le gigantesque (dans tous les sens du terme) bassiste et compagnon de route du sublime Oscar Peterson, dans un extrait de "After hours", enregistré en 1989 : There'll never be another you (tiré d'un musical oublié de 1942, Iceland...)

Outre un talent particulier, un point commun entre le guitariste, le pianiste et le bassiste : ils ont tous trois été les "side men" d'Ella Fitzgerald, Ray Brown en ayant été, même, l'époux.

J'aime beaucoup ce disque (dont la pochette est particulièrement tarte, c'est pour tromper l'ennemi...) qui ne fracasse pas les oreilles, mais se déguste en douceur, comme une boisson fraîche au coeur de l'été, tout en harmonies et en subtilités. Les plus curieux peuvent l'écouter in extenso ou en découvrir des extraits ICI.

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  • Le cinéma c'est comme la vie, mais c'est la vie 25 fois par seconde. On ne peut pas lutter contre le cinéma. Ça va trop vite, trop loin, même si le film est lent, il court, toi tu ne peux que rester assis et regarder.
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