Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les petits pavés
Les petits pavés
Derniers commentaires
Archives
Visiteurs
Depuis la création 244 809
20 décembre 2009

1959 : Oscar Peterson trace le portrait en jazz de Frank Sinatra

Oscar Peterson est le pianiste préféré de Pierre Bouteiller, qui se trouve être mon radio-man favori. Mais ce n'est pas la seule raison de rendre ici un discret hommage à Peterson, un des musiciens majeurs du siècle dernier. Peterson maîtrisait comme personne l’art du trio, du solo et de l’accompagnement. Pour l'accompagnement, on le trouvait à côté (jamais derrière) Ella Fitzgerald, Billie Holiday, Fred Astaire (trois artistes qui m'ont fait l'honneur de figurer dans ce calendrier de l'Avent particulier), mais aussi Charlie Parker, Stan Getz ou Louis Armstrong.

531674C'est en trio, principalement avec Ray Brown et Herb Ellis qu'il a exprimé l'universalité de son art, à la fois virtuose et mélodique, technique et simple à la fois, ce qui explique probablement sa popularité. En 1959, il entreprend (avec Ray Brown à la basse et Ed Thigpen aux drums) de revisiter quelques sommités du jazz, sous la forme à l'époque  assez courue du "songbook". Il interprète, au sens propre du mot, Irving Berlin, Gershwin, Cole Porter, Ellington et Sinatra. Sinatra, c'est intéressant, car ce n'est pas un compositeur, mais Peterson le considère manifestement comme un véritable créateur, quelqu'un qui s'approprie la musique des autres pour en faire autre chose, du Sinatra.

Parmi les cinq albums de 1959, j'ai choisi de vous présenter un extrait de A Jazz Portrait of Frank Sinatra dans lequel le musicien non seulement rend, selon ses termes "un hommage à Frank Sinatra, mais aussi mon interprétation émotionnelle des sentiments que je reçois quand je l'entends". Les sentiments, c'est une expression qui colle bien au grand Oscar.

Bonne écoute de Birth of the blues.

Publicité
Commentaires
Les petits pavés
  • Le cinéma c'est comme la vie, mais c'est la vie 25 fois par seconde. On ne peut pas lutter contre le cinéma. Ça va trop vite, trop loin, même si le film est lent, il court, toi tu ne peux que rester assis et regarder.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Publicité