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Les petits pavés
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8 décembre 2009

Ella Fitzgerald, Someone to watch over me.

Je crains que La séance du Mercredi ne soit pas visible avant jeudi (shame on me). Devrais-je changer de titre (trop optimiste pour mes petits moyens), de concept (trop... idem) ? On verra.

Par association d'idées, un commentaire m'a donné une envie. Profiter de l'avant Noël pour vous proposer un Calendrier de l'Avent, façon Petits pavés. Et poster tous les jours jusqu'à Noël quelque chose ayant trait à l'année 1959, moins érotique que 69, mais très riche. Quelque chose de léger à préparer comme une mousse d'anniversaire : une chanson, une musique, une photo, l'évocation d'un film, d'un auteur, d'un événement.

D'accord ?

On va dire que mon Calendrier Petits pavés de l'Avent a commencé le 5, avec Naïma de Coltrane. Le 6, j'ai commencé un machin en rapport avec l'année 1959, mais il me reste à peaufiner. Aujourd'hui, c'est une chanson entendue vers 9h30 dans Si bémol et fadaises, l'émission 100 % jazz de Pierre Bouteiller sur TSF. Et excusez du peu, c'est une merveille.

Ella_GershwynEn 1959, Ella Fitzgerald enregistre The George and Ira Gershwin Songbook, accompagnée pour la première fois par le Nelson Riddle Orchestra, qui avait connu quelques belles heures avec Nat King Cole et Frank Sinatra. La chose est monumentale, car composée de 5 disques 33 tours, soit 57 titres accompagnés d'une quinzaine de prises alternatives.

La pochette (voir ci contre) est assez étrange, car dessinée par le peintre français Bernard Buffet.

Ce Songbook comporte une invraisemblable collection de standards qui illustre (mais est-ce utile ?) l'incroyable densité de la présence des frères Gershwin dans l'histoire du jazz. Quand on pense à ce qu'aurait composé George G. s'il n'était mort à 39 ans...

A côté de standards qui ont défini une fois pour toutes le genre, quelques titres qui me semblent moins célèbres, mais je me trompe peut-être.

J'ai choisi de vous faire écouter une merveille, donc (d'ailleurs, il est très difficile de trouver une vraie daube signée Gershwin). Ça s'appelle Someone to watch over me. Mais j'ai triché un peu : ce n'est pas la version de 1959 avec le grand orchestre de Nelson Riddle que vous entendrez en cliquant sur le widget Deezer ci-dessous, peut-être un peu trop violonnée pour moi, malgré la perfection vocale d'Ella. Ce n'est pas non plus l'enregistrement d'origine avec Oscar Peterson, Ray Brown et JC Heard de 1953, trop appuyée, malgré la voix céleste (je sais, je sais : je suis quoi, moi, pour exprimer la moindre critique, à un tel niveau d'ambition artistique ?). J'ai trouvé un enregistrement plus intimiste, mais j'ignore qui est au piano.

C'est juste, dans cette version épurée, quelque chose de très sentimental que je porte en moi depuis que je l'ai entendue, par sa simplicité, sa vérité, sa nudité. Je pense qu'Oscar Peterson est au piano, mais c'est pas sûr. Si quelqu'un sait, merci de le dire...

Alors, c'est comment ?

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  • Le cinéma c'est comme la vie, mais c'est la vie 25 fois par seconde. On ne peut pas lutter contre le cinéma. Ça va trop vite, trop loin, même si le film est lent, il court, toi tu ne peux que rester assis et regarder.
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