The Beatles, A Hard day's night, the film
Sans doute en raison de la déferlante Beatles, prix à payer pour la sortie planétaire de la version high tech des musiques qui ont su, à 14 ans, faire tomber notre acnée en poussières rebelles toujours pas retombées sur terre, j'ai revu A Hard day's night de Richard Lester (1964) avec les Fab Four. Nostalgie ou pas, le film tient le coup et les dialogues sont souvent drôles, poétiques, absurdement justes et le film ne déçoit pas. Quand on sortait d'un film avec Elvis, on était frustré car on voulait voir Elvis, or on voyait un cow-boy chantant ou un pilote de course ou un playboy d'Hawaï, un mec qui n'était pas Elvis, qui ne s'appelait même pas Elvis (pour les ignorants, dans King Creole, Elvis s'appelait Dick Rivers. Et oui...). A hard day's night ne pouvait pas décevoir. On voulait voir les Beatles, on voyait les Beatles. D'ailleurs, à l'époque, je pensais que les Beatles étaient tout le temps comme dans le film, qu'ils vivaient ensemble, qu'ils étaient super copains, super drôles, qu'ils inventaient une langue vivante nouvelle à chaque phrase.
Bref, j'avais raison. C'est maintenant que j'ai tort, en doutant que tout cela fut réel.
Bref bis, comme je suis gentil, j'ai décidé d'offrir un cadeau de prix aux visiteurs de ce blog qui aiment les Beatles.
Donc, voici quelques images. En cliquant sur une d'entre elles, on accède au texte intégral du scénario (avec Dialogues) du film. Attention, il y a un piège. Si vous cliquez sur la mauvaise image, vous activez le virus mortel T'es-un-con-ton-disque-dur-est-mort. Non, c'est une blague. Quoique...
Cliquez bien et bon dictionnaire pour les surdoués comme moi en anglais.