Sarko, triple négation
Vendredi, c'est permis, on reproduit les conneries des élit(e)s érudit(e)s du pays.
Comme d'hab, cette semaine, le plus balèze pour dire ces choses, quand il ne lit pas un discours écrit par l'énarque de service, c'est le président. Sarko, le président à nous, rien qu'à nous, d'ailleurs on va le garder car aucun autre pays ne le revendiquen même pas la Hongrie.
Donc, l'ex ministre de l'intérieur qui a fait voter une loi obligeant les candidats à l'immigration à apprendre à causer le français correct "chez eux", s'exprimait devant des lycéens et des enseignants, sur la réforme des lycées.
Juste deux phrases, absentes du compte-rendu du Figaro, mais qu'on peut entendre (http://www.youtube.com/watch?v=og4yqREh62c&feature=featured) à condition d'aimer les videos du président.
A propos de la réforme des lycées, il dit un truc relativement incompréhensible, mais comportant une triple négation (il s'adresse à des lycéens et à des enseignants, je le rappelle) :
"... que ça ne soit pas capté par personne." (la réforme, on suppose).
Plus loin, à propos du lycée du futur, nouveau phalanstère :
"... et en même temps, un droit qu'les élèves peuvent s'approprier, où ils y sont heureux".
Vous vous rappelez, Pause café, avec Véronique Jannot dans le rôle de Joëlle Mazart, assistante sociale, un feuilleton pas si con qui se passait dans un lycée "de banlieue". Joëlle essayait d'inculquer quelques règles du français tel qu'il se parle à un élève un peu lourdaud, qui rétorquait "C'est qu'est-ce que j'dis" et comme Joëlle insistait, il benoîtait "mais c'est qu'est-ce que j'fais !"
Parions que Sarko était fan.
Dessin piqué au blog Chimulus, pas mal du tout,
à l'adresse http://blabladezinc.20minutes-blogs.fr/.
Désolé de n'avoir pas honoré cette semaine l'inénarrable Darcos, qui dans le genre "j'en fais des tonnes", en fait, avec cette idée de fouille au corps des élèves à l'entrée des lycées, afin qu'ils y soient encore plus heureux.