Camille au Zénith
C'est au Zénith, sa première vraie grande salle parisienne, que Camille a continué à mettre la chanson populaire française cul par dessus-tête. Après le Cirque d'Hiver, le Trianon, l'Eglise Saint-Eustache (hé oui...), la Cigale et les endroits que j'oublie, La Belle est venue déposer un peu de poudre magique sur nos yeux meurtris par la vulgarité ambiante et dans nos oreilles assourdies par la rumeur toujours planant sur nos fragiles destins d'une possible extinction de la beauté et de l'intelligence par décret-loi.
De la beauté et de l'intelligence, Camille se ferait un cul en or si elle en vendait tant ses stocks semblent inépuisables. Heureusement, cette partie de sa jolie anatomie vaut mieux qu'un métal, fut-il précieux.
Je ne vais pas raconter le concert, les amoureux de Camille (oui au fait, je suis amoureux de Camille) imagineront très bien et les autres s'en foutent. Non, ceux qui n'ont pas la chance d'habiter Paris ou qui ont raté le Zénith pour une raison qui les regardent (et qui ont négligé d'aller voir sur le site, les bêtas), et qui sont venus ici ont droit à un cadeau. Un gros gros cadeau.
Jusqu'au 1er décembre, le concert de mardi est téléchargeable avec une excellente qualité de son et une bonne qualité d'image sur le site de Camille. Divisé en 5 fichiers et lisible par la plupart des lecteurs courants, le concert intégral est visible ou téléchargeable gratuitement. Mais hurry up, ça ne durera pas.
C'est ça que je voulais dire en parlant d'intelligence, car s'offrir ainsi pour que dalle, c'était la plus belle réponse à faire à tous ceux qui rêvent en France de résoudre la question du téléchargement "illégal" par l'imbécile répression administrative (la fameuse "réponse graduée", chère aux albano-sarkozystes).
Pour vous donner un aperçu, voici un extrait mis sur Daily Motion.
Baby Carni Bird - Camille au Zénith, le 25 novembre 2008.
La version téléchargeable est évidemment de meilleure qualité que cet extrait.