Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les petits pavés
Les petits pavés
Derniers commentaires
Archives
Visiteurs
Depuis la création 244 833
4 septembre 2008

Juste pour le plaisir (suite 2)

Pour le plaisir. Et parce que la soirée est aux rires et aux plaisanteries graveleuses, voici deux chansons par Georges Brassens qui, en  d'autres circonstances nous a bien fait rire. Je me souviens (ou je m'en rappelle) le passage à la radio de l'essentiel du disque comportant des histoires de cierges bénis de façon peu orthodoxe.

Georges_Brassens

Les deux chansons qui suivent ont en commun leur musique. Comme Bob Dylan, Brassens ne craignait pas de réutiliser une musique déjà "exploitée" pour un nouveau titre, si elle collait à ce titre nouveau. La musique est la même, mais un des textes est de Louis Aragon, l'autre de Georges Brassens qui, à mon sens, ne souffre pas de la comparaison.

Publicité
Commentaires
M
Merci pour ces précisions.<br /> Il est arrivé à Yves Simon de se trouver aux States sans guitare alors qu'il avait un texte en tête. Il a piqué la musique d'Hollywood à David Mc Neil pour une chanson très belle dont le titre ne me revient pas et qu'il ne chantait qu'en concert. Bob Dylan s'est beaucoup amusé à ce jeu dans sa jeunesse et quelques autres.<br /> Mais l'exhumation de la dernière strophe d'Aragon est très intéressante, très révélatrice d'une certaine pudeur de langage libertaire. Curieux.<br /> Message personnel : je te dois un mail, j'y pense.
C
Bonjour Michel, <br /> <br /> Je crois qu'il serait intéressant de raconter toute l'histoire de ces deux chansons...<br /> Je pense que tu dois connaître...<br /> <br /> A un journaliste qui lui demandait pourquoi il utilisait la même musique pour 2 poèmes radicalement différents, Brassens répondit un jour, par boutade je suppose, : mais il s'agit de 2 textes écrits en alexandrins.<br /> Sans doute se foutait-il de la gueule du mec car il aurait pu alors chanter sur le même air : "Au grand saint-nicolas patron des écoliers".<br /> <br /> Plus significatif encore - mais c'est pas une critique, c'est juste pour informer - :<br /> Brassens supprima sciemment pour raison idéologique (référence à patrie) les derniers vers de "Il n'y a pas d'amour heureux" :<br /> <br /> Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur<br /> Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri<br /> Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri<br /> Et pas plus que de toi l'amour de la patrie<br /> Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs<br /> Il n'y a pas d'amour heureux<br /> Mais c'est notre amour à tous les deux<br /> <br /> Catherine Sauvage, par exemple, (Marc Ogeret aussi, je crois) chantent le texte complet.
Les petits pavés
  • Le cinéma c'est comme la vie, mais c'est la vie 25 fois par seconde. On ne peut pas lutter contre le cinéma. Ça va trop vite, trop loin, même si le film est lent, il court, toi tu ne peux que rester assis et regarder.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Publicité