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Les petits pavés
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13 mai 2008

APPEL POUR LA RéGULARISATION DE JEUNES MAJEURS SCOLARISÉS et des salariés sans papiers

sans_papier_yannick_lefranois_2Ils étudient en France depuis plusieurs années, après avoir suivi  leur scolarité au collège, ils préparent un BEP, un Bac Pro, un bac  général ou technologique.

Le jour de leurs 18 ans, ils sont devenus des sans papiers.

Ils font partie intégrante de la communauté scolaire et pourtant ils vivent dans la peur constante de se faire arrêter.
Comme tous les jeunes ils ont des projets d'avenir, de formation et  d'études. Cependant, parce qu'ils n'ont pas de titre de séjour, ils  ne peuvent s'inscrire dans aucune université, ne peuvent prétendre à  aucun stage en entreprise. Leur avenir est fortement compromis.

Mercredi RESF demande une audience au Recteur de l'académie de  Paris, pour qu'il appuie notre demande de rendez-vous, auprès de la  Préfecture, pour tous les jeunes majeurs scolarisés à Paris.

Mobilisons-nous, pour que tous ces jeunes obtiennent leur régularisation.

Pétition à signer : http://www.educationsansfrontieres.org/?article13126
Voir le texte dela pétition ci-dessous.

RESF_logo

APPEL POUR LA REGULARISATION DE JEUNES MAJEURS SCOLARISÉS

La France, pays traditionnel des Droits de l’homme, a toujours accueilli des dizaines de milliers d’étrangers chaque année.

Ces jeunes ont appris, jour après jour, le français et la culture française. Ils ont poursuivi leur scolarité dans les classes de notre système scolaire. Ils ont obtenu desdiplômes nationaux. Leur vie est parmi nous, au sein de la communauté nationale. C’est ici qu’ils ont leurs attaches et qu’ils bâtissent leur vie.

Q, L, Z, … sont de jeunes majeurs scolarisés qui habitent dans le centre de Paris. Nous les connaissons depuis plusieurs années et nous suivons leur parcours. Au fil des ans se sont tissés avec eux des liens de respect et de confiance.

Aujourd’hui, ils vivent dans la peur. N’ayant pas de titre de séjour, ils risquent à tout moment d’être arrêtés et placés en centre de rétention.

Le danger réel qui les menace est l’expulsion vers un pays quitté depuis longtemps ou qu’ils ne connaissent pas, en laissant derrière eux tout ce qui constitue leur vie et leurs envies : maison, famille, lycée, camarades, études, projets d’avenir, carrière. Leurs aspirations légitimes.

Arrêtés ! Expulsés ! Pour quel délit ? Celui d’avoir très jeunes suivileurs parents ! Des parents qui n’ont pas hésité à leur faire entreprendre de périlleux voyages dans l’espoir de leur offrir une vie meilleure et plus digne.

Arrêtés ! Expulsés ! Pour quel délit ? Sans papiers. Et ce n’est pas faute d’en avoir demandé des papiers... Et ce n’est pas faute d’en avoir rempli des dossiers, pour eux, pour leur famille !

Car ce sont eux, les enfants, qui traduisent, renseignent, classent et trient la fastidieuse masse de photocopies à fournir à l’administration.

Leurs études, c’est en français qu’ils les font. Leur adolescence, c’est dans notre langue qu’elle s’est forgée. Leur avenir, c’est en France qu’ils le projettent.

Nous, citoyennes et citoyens du Centre de Paris, marraines et parrains de ces jeunes, membres des comités de soutien des écoles, collèges et lycées, d’associations, de conseils de quartier, de syndicats, de partis politiques, élus, artistes et personnalités, … demandons la régularisation immédiate de ces jeunes majeurs vivant dans notre quartier.

Pour mémoire, site de RESF, cliquer ICI.

Elle peut se le permettre, car l’Ecole Républicaine, "publique, laïque, gratuite, et obligatoire" est une machine à intégrer les futurs citoyens, sans aucune distinction.

Mais actuellement, de nombreux jeunes, scolarisés chez nous depuis plusieurs années, devenant majeurs se voient refuser le droit de continuer à vivre et étudier en France. Des lois cruelles leurs refusent maintenant les titres de séjour pour poursuivre leurs études et leur intégration

Sujet connexe.

gisti_logo2 Communiqué du Gisti

Il faut régulariser les travailleurs sans papiers, et les autres

En réponse aux syndicats (CGT, CFDT) et aux associations (Ligue des droits de l’Homme, Cimade) qui sollicitaient un « règlement juste et adapté à la situation actuelle des travailleurs sans-papiers », le premier ministre vient de réaffirmer qu’il ne sortirait pas du cadre législatif actuel.

Face à cette fin de non-recevoir, la lutte s’organise en région parisienne et en province.

L’Union départementale CGT 75 vient de rappeler que seule la grève décidée collectivement dans l’entreprise, sous la couverture légale d’une organisation syndicale, constituait un moyen de pression efficace sur le gouvernement.

Dans le Bas-Rhin, la CGT et la Cimade ont créé un collectif pour la régularisation des salariés en situation illégale et annoncent des actions coup de poing dans les prochaines semaines.

En Seine et Marne, l’union départementale CGT 77 a commencé à regrouper plus de cent dossiers individuels et sollicite les associations pour mener, à ses côtés, la bataille jusqu’au bout.

A Paris, plusieurs centaines de travailleurs sans-papiers installés à la Bourse du travail depuis la fin du mois d’avril réclament la régularisation de leur situation.

Le Gisti appelle tous les travailleurs sans-papiers à se syndiquer dans les organisations prêtes à soutenir leur lutte au sein de l’entreprise dans laquelle ils travaillent. Il invite les organisations syndicales à se préoccuper aussi des sans-papiers isolés sur leur lieu de travail, et/ou non-déclarés. En revanche, il met en garde ceux qui seraient tentés de déposer des dossiers individuels auprès des préfectures, démarche qui peut se révéler un piège : une récente note de la préfecture des Hauts de Seine incite les fonctionnaires à procéder à l’interpellation aux guichets des sans-papiers qui tentent une démarche de régularisation.

La reconnaissance du droit au séjour pour les immigrés qui travaillent en France s’impose aujourd’hui comme une évidence. Mais le nécessaire réglement de la situation des travailleurs ne doit constituer que la première étape vers la régularisation de tous les sans-papiers.

Site du Gisti, cliquer ICI

Paris, le 13 mai 2008

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  • Le cinéma c'est comme la vie, mais c'est la vie 25 fois par seconde. On ne peut pas lutter contre le cinéma. Ça va trop vite, trop loin, même si le film est lent, il court, toi tu ne peux que rester assis et regarder.
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